As-tu déjà été tellement immergé dans un roman que tu n’arrivais plus à le poser ? Que tu en oubliais complètement le monde réel autour de toi ? Que tu as continué la lecture jusqu’au beau milieu de la nuit, faisant fi de la sagesse ?
Si tu veux devenir écrivain, c’est certain tu rêves de provoquer le même effet chez ton lecteur.
Tu veux le voir tourner frénétiquement les pages à la recherche des indices et des émotions que y tu as cachés.
Tu as le secret espoir de créer assez de tension, de mystère et d’émerveillement pour qu’il ferme la dernière page satisfait et prêt à partager sa lecture avec tous ses amis.
Pour parvenir à ce résultat, tu dois créer du suspense.
La première chose dont tu as besoin d’être persuadé, c’est qu’il n’y a pas de suspense sans mise en danger réelle des personnages.
Pour décupler la tension, tu peux donc utiliser trois types de menaces de mort.
– Attention, par mort, on entend “état critique” quel que soit le domaine touché.-
Premier type de suspense : la mort physique.
C’est celle qui vient en tête le plus rapidement quand on parle de mort.
Ton héros de roman ou l’un des personnages qui l’accompagne risque sa vie :
– de façon volontaire (pour poursuivre une cause à laquelle il croit, sauver un membre de sa famille, etc.).
– en tant que victime (il est menacé par une force antagoniste consciente ou naturelle, une maladie, etc.).
Attention, la menace de mort physique ne va pas obligatoirement jusqu’au décès du personnage.
Ce dernier peut aussi se retrouver handicapé d’une façon ou d’une autre. Par exemple :
– par l’amputation d’un membre.
– par une paralysie partielle ou totale.
– par les effets d’une maladie particulière.
Deuxième type de suspense : la mort psychologique.
La menace de mort physique n’est pas forcément la pire chose qu’il puisse arriver à un personnage et surtout pas l’unique moyen d’apporter du suspense.
Tu peux aussi utiliser le risque de mort psychologique.
Ton personnage craint alors :
– une déficience psychologique personnelle pathologique (folie par exemple).
– de s’enfermer dans ses schémas négatifs.
La mort psychologique peut atteindre ton personnage :
– s’il échoue dans son objectif.
– s’il réussit son objectif, mais se rend compte qu’il est passé à côté de quelque chose de plus important (fin tragique).
– s’il réussit son objectif (dans le cadre d’un arc narratif négatif).
La mort psychologique peut n’être qu’un passage que ton personnage surmonte. Elle peut au contraire s’étendre et même clore ton roman.
À toi de voir comment tu veux organiser les cartes que tu as en main, développer tes idées de roman et faire passer le message clé au coeur de ton histoire.
Troisième type de suspense : la mort professionnelle.
À côté de la mort physique et psychologique, tu peux aussi jouer avec le risque de mort professionnelle.
Celle-ci peut se manifester par :
– la perte d’un emploi, d’un poste, d’une promotion, etc.
– la perte d’un rêve, d’un projet, d’une ambition, etc.
La mort professionnelle peut entraîner un risque :
– modéré (besoin de réorientation, perte d’un bien matériel majeur comme une maison, perte de la sécurité, etc.).
– accru en lien avec les autres types de mort (tentative de suicide, folie, etc.).
Le suspense, ça se réfléchit en amont de la rédaction de ton livre. Ça se travaille et ça s’organise pour donner le meilleur de ton imagination à tes lecteurs.
Tu verras, c’est un jeu vraiment passionnant dans lequel l’écrivain bien souvent prend autant de plaisir que ceux qui découvriront ensuite l’histoire.
À toi de jouer !
Pour aller plus loin, télécharge ma formation gratuite et apprends à écrire ton livre 😉