Les 3 types de focalisation dans le récit


Besoin de résultats rapides ?
➤ Téléchargez gratuitement ma formation Écrire des scènes captivantes
(valeur 97 Euros)

écrire un roman en 2014
Lorsqu’on écrit un roman, on peut raconter l’histoire en présentant au lecteur différents points de vue. Ces points de vue sont appelés « focalisation ». Il existe trois grands types de focalisation.

1- La focalisation interne

On parle de « focalisation interne » lorsqu’une scène est présentée au travers des yeux d’un seul personnage. Le narrateur peut être :

A- Un narrateur à la 3ème personne du singulier.
B- Un narrateur-personnage avec un récit au « je ».

Dans la focalisation interne, on dit que le personnage = le lecteur. En effet, le lecteur s’identifie pleinement au narrateur puisqu’il comprend les événements uniquement à travers les ressentis et la vision de celui-ci.

La focalisation interne permet donc à l’auteur de ne présenter qu’un seul angle de vue. Cela peut :

– aider à créer le suspens en laissant des zones d’ombres sur ce qui se passe, en ne donnant que les informations connues par le narrateur.

renforcer l’empathie du lecteur pour le personnage principal.

2- La focalisation zéro

On parle de « focalisation zéro » lorsque le narrateur se trouve au-dessus de la scène qui est racontée. Il connait ce qui se passe à deux niveaux :

A- Au niveau de ce qui se voit : le décors, les actions, les différents personnages, etc.
B- Au niveau de ce que chacun des personnages ressent. Il est donc capable de décrire les émotions de ceux qui jouent la scène.

Dans ce cas, le narrateur est omniscient : il sait tout, voit tout et connaît plus d’éléments que le ou les personnages. Le narrateur partage ses connaissances avec le lecteur. Le ou les personnages en savent donc moins que le lecteur.

La focalisation zéro permet de :

– créer dans l’esprit du lecteur un sentiment de puissance, une connivence entre lui et le narrateur qui lui donne l’impression de connaître et maîtriser la situation des personnages.

élargir le point de vue sur l’histoire en la présentant sous différents regards.

3- La focalisation externe

On parle de « focalisation externe » lorsque le narrateur se situe en dehors de la scène qui est racontée. Il ne connaît rien des sentiments des personnages et ne les partagent donc pas avec le lecteur.

Il s’agit d’un narrateur :

A- observateur : il ne rapporte que ce qu’il voit de la scène, ses aspects extérieurs.
B- objectif : sa vision n’est pas perturbée par le ressenti des personnages.

Dans ce cas-là, le ou les personnages de l’histoire en savent bien plus que le lecteur.

La focalisation externe permet :

– de tenir le lecteur en attente : on ne lui donne aucun indice subjectif qui lui permette d’anticiper ce qui va se produire.
– de laisser une part plus importante à l’imagination du lecteur : à lui de déduire les pensées et le ressenti des différents personnages.

Bien entendu, il est possible de varier les différents types de focalisation au cours du récit. A vous de voir ce qui est le plus utile pour votre roman ou pour la scène que vous êtes en train d’écrire.

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le sur les réseaux sociaux.

Crédit photo : Photos Libres



Les commentaires sont désactivés. Pour poursuivre la discussion rendez-vous sur la page facebook.