Comment donner du piment à vos travaux d’écriture !


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Pimenter son écriture

Peut-on s’ennuyer lorsqu’on écrit un roman ?
Il vaut mieux ne pas en arriver à ce point sous peine de lasser également ses lecteurs. Cependant, lorsqu’on entreprend un travail de longue haleine comme celui-ci, il est inévitable d’avoir des moments de baisse de régime.
Alors, que faire pour booster son envie d’écrire ? Cet article vous donnera trois grandes pistes de réflexion.

Se lancer des défis

Quoi de mieux pour donner du piment à ses travaux d’écriture que de se lancer des défis ? Voici trois axes autour desquels vous pouvez vous fixer des objectifs (ponctuellement ou de façon régulière selon vos possibilités et vos envies) :

  • Défi sur les moments d’écriture : Vous avez l’habitude d’écrire le soir entre le repas et le film de 20h ? N’hésitez pas à planifier, de temps à autre, une journée/demi-journée totalement consacrée à l’écriture. Pensez à l’avance le contenu de cette journée en en variant les plaisirs (visite de sites proches de ceux dont vous parlez dans votre roman, écriture en elle-même, recherches documentaires, etc.).
  • Défi sur le contenu : Une chose que j’aime particulièrement faire est de me lancer le défi d’intégrer des genres d’écriture différents dans mon roman. Pourquoi ne pas écrire un poème en lien avec une scène particulière ? Ou réutiliser l’un des jeux d’écriture que je vous propose chaque semaine ?
  • Défi lecture : Pensez à faire lire une partie de vos écrits à des amis, à partager sur des forums ou même à contacter des auteurs qui ont déjà été publiés. N’hésitez pas à demander leurs avis sur votre travail puis à trier leurs réflexions. Des conseils de proches m’ont souvent été précieux et ont mis le doigt sur les lacunes de mes textes.

Diversifier ses supports d’écriture

Le second axe de réflexion que j’aimerais aborder avec vous est celui lié aux supports d’écriture. Vous avez certainement l’habitude d’écrire d’une certaine façon. Pour donner du piment à vos travaux, je vous invite à sortir de votre routine afin d’explorer d’autres chemins. Je vous propose ici trois supports d’écriture différents.

  • Ecrire sur un support informatique : C’est certainement l’un des supports les plus utilisés par les auteurs. En effet, il présente l’avantage de mettre en forme directement le texte et d’effectuer corrections, suppressions, ajouts à souhait. Ses défauts : il manque le geste d’écriture ! Je trouve qu’écrire sur un support informatique enlève un certain lien affectif entre l’auteur et son texte.
  • Ecrire à la main sur des feuilles volantes : On retrouve ici ce lien entre l’auteur et son texte, le geste d’écriture et les pages noircies les unes après les autres. Ecrire à la main permet également d’effectuer un double regard sur votre texte, de conserver l’étape “brouillon” puis de réviser votre écrit. Ses défauts : vous devrez impérativement taper votre texte avant de l’envoyer aux éditeurs. Cela prend plus de place et est moins facile à conserver que le support informatique.
  • Ecrire à la main dans un cahier/carnet : Voici une troisième possibilité qui se rapproche de l’écriture sur feuilles volantes (de part ses qualités et ses défauts). Cependant, il existe une grande différence. Si vous choisissez un beau carnet, vous pouvez vous lancer comme défi d’écrire votre histoire à l’intérieur sans possibilité de revenir en arrière. Ecrire dans un tel carnet ne vous donnera pas envie de barrer/supprimer complètement des passages. C’est un peu le défi du roman feuilleton. J’admire les auteurs, tel George Sand écrivant Consuelo, capables d’écrire de cette façon.

Pour donner du piment à vos travaux d’écriture, n’hésitez pas à varier les supports que vous utilisez, à tester les possibilités et les limites de chacun et ce, même si vous êtes plus à l’aise avec l’un d’eux au départ.

Etre bien dans sa tête !

Le troisième point sur lequel j’aimerais m’arrêter est celui du mental ! Lorsque vous écrivez, il est nécessaire que vous sachiez pourquoi vous le faites et quel est votre objectif final. Il est aussi utile que vous puissiez prendre de la distance avec votre texte et ne pas vous mettre une pression superflue. Pour garder le moral et surmonter les difficultés, pensez à :

  • Vous fixer des objectifs que vous êtes capables de tenir que ce soit en rapport avec la longueur de votre roman, le temps que vous pouvez y consacrer, le style que vous choisissez etc. Ne stressez pas si vous faites de grandes pauses durant lesquelles vous n’arrivez plus à écrire. Cela fait aussi partie de la vie de l’écrivain (en particulier lorsqu’on ne vit pas de sa plume).
  • Faire des pauses en écrivant autre chose que votre roman. Pensez, par exemple, aux écrits furtifs, aux jeux d’écriture et pourquoi pas à des concours. En revenant par la suite sur votre roman, vous aurez un regard neuf sur votre travail.
  • Garder les yeux ouverts sur le monde, c’est à dire ne pas oublier de puiser des idées autour de vous, de pratiquer des excursions créatives mais aussi ne pas vivre en ermite ! Trouvez d’autres centres d’intérêts : cela n’est pas une perte de temps mais vous aidera à mieux écrire.

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Crédit photo : sylvieatd



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