Et j’aime mes mondes imaginaires.
Parfois j’ai envie de décrire à mon lecteur
toutes les images qui naviguent dans mon esprit.
J’ai envie de lui parler pendant des heures
de toutes les merveilles que j’ai créées
et qui à certains moments
me surprennent moi-même.
Est-ce que ça t’arrive aussi ?
Si tu es passionné par
l’univers de ton histoire
c’est très bien.
C’est la première des conditions
pour parvenir à passionner
aussi ton lecteur !
Mais ça ne suffit pas !
Je ne compte pas le nombre de romans que j’ai lus
et dans lesquels je me suis ennuyée,
vraiment ennuyée.
J’en ai même refermé certains
sans jamais aller jusqu’au bout.
Pourquoi ?
Les auteurs n’étaient-ils pas passionnés ?
Certainement que si.
Mais il existe une règle simple
pour ne pas risquer de perdre ton lecteur
en cours de route.
Une règle qui si tu la suis
te permettra et de t’exprimer toi-même
et d’intéresser les autres personnes.
Cette règle la voici :
chaque élément que tu intègres à ton roman doit remplir
une des trois conditions suivantes :
1- Caractériser un personnage.
C’est-à-dire permettre à ton lecteur de
mieux connaître et comprendre le personnage.
2- Donner des renseignements sur le contexte.
(utiles pour mieux comprendre,
pas simplement pour le plaisir de décrire).
3- Faire avancer l’intrigue.
C’est-à-dire, permettre à ton héros
d’avancer vers la résolution de son objectif.
Quand tu te sens emporté par l’enthousiasme
et que tu arrives à écrire presque sans réfléchir
c’est très bien.
Mais au moment de la correction,
demande-toi si ce que tu as écrit
remplit les conditions ci-dessus.
Si ce n’est pas le cas,
c’est peut-être que ce sont des éléments inutiles
qui ralentissent l’intrigue
et risque de décourager le lecteur.
Supprime-les !
Petit conseil supplémentaire :
évite les pages entières de description
qui risquent de lasser le lecteur.
Au maximum, mêle description et action.
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pour l’avoir à tarif promotionnel !
À toi de jouer,
Rébecca
