[Bibliothèque] Valentine Goby : Kinderzimmer


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Valentine Goby Kinderzimmer
Je l’ai très souvent dit, si on veut réussir en tant qu’écrivain, il faut lire ! Pour varier mes lectures, point de hasard : je parcours régulièrement des blogs consacrés à la chronique de livres. C’est ainsi que j’ai découvert le résumé de Kinderzimmer de Valentine Goby.

Pourquoi ce choix ?

  • Le résumé m’a plu ainsi que le thème. Je me souviens avoir beaucoup aimé Si c’est un homme de Primo Levi. Je me suis dit que ce devait être un peu la même chose mais du côté des femmes.
  • J’avais envie d’une lecture “plus sérieuse”, plus profonde que mes habituels romans. Kinderzimmer n’est pas un roman autobiographique mais il est basé sur des faits réels, des choses que nous ne devons jamais oublier.
  • J’aime découvrir de nouveaux auteurs et je ne connaissais pas Valentine Goby. De plus, elle est française, ça change donc de mes “lectures américaines” !
  • Ce livre a reçu le prix des libraires 2014. Si un livre reçoit un prix, ce n’est pas pour rien. Je trouve aussi intéressant de me faire mon propre avis au sujet de ces livres qui sortent du lot.

Présentation de Kinderzimmer de Valentine Goby

  • Un petit mot sur Valentine Goby

    Valentine Goby est une française née à Grasse en 1974. Son premier roman : La Note sensible a été publié chez Gallimard en 2002.
    Enseignante en lettres et en théâtre pendant une période de sa vie, elle se consacre aujourd’hui à tout ce qui touche à l’écriture (rédaction de ces romans, ateliers d’écriture, conférences, etc.). Elle a écris une trentaine de livres, autant pour les adultes que pour la jeunesse et a reçu de très nombreux prix littéraires dont le prix des libraires 2014 pour Kinderzimmer.

  • Kinderzimmer : le résumé

    Mila est une jeune femme de 22 ans, arrêtée en 1944 et déportée dans le camp de concentration de Ravensbrück. Elle n’est pas Juive, pas malade, pas vieille mais enceinte de 4 mois. Elle ne sait pas si ça compte et, si oui, de quelle façon. Au milieu de milliers de détenues, des privations et des humiliations, Mila va devoir trouver la force de se battre pour survivre.

  • Kinderzimmer est un mot allemand signifiant : “la chambre d’enfant”.

Critique du livre :

  • Points positifs

    – Le thème, horrible certes mais important car cela fait partie de notre histoire et de notre devoir de mémoire.

    – Un juste dosage de mots et de sentiments. On ne sors pas anéanti à la fin de ce livre. On n’en sors pas indifférent non plus. Les mots sont justes, les pensées exactes. Il y a un mélange de tristesse et d’espoir, juste ce qu’il faut pour être touché et ne pas oublier. Valentine Goby dit de son livre “C’est un roman grave, mais c’est un roman de lumière”. C’est tout à fait ce que j’ai ressenti à sa lecture.

    – Le rythme : les jours se ressemblent tous au camp et pourtant il y a un certain suspens. Le temps passe, certaines femmes disparaissent, des amitiés se font, et l’enfant va bientôt naître. Quelques dates aussi et des faits historiques dans les rumeurs du camps pour nous faire espérer qu’un jour tout cela finisse…

    – Les personnages du roman, attachants, lucides, simples. Ceux qui sont mis en avant ne sont pas tellement les bourreaux mais ces femmes dont le courage est de réapprendre à vivre dans des conditions extrêmes.

  • Points négatifs

    – Des phrases par moments un peu décousues, beaucoup de non-verbales. En fin de compte, ça va bien avec le thème : on a vraiment l’impression d’être projeté dans les pensées de Mila. Par contre, c’est plus difficile pour la fluidité de la lecture et la compréhension du roman.

    – Un livre qui, je pense, vise un public moins large que celui de Primo Levi car c’est une lecture plus féminine.
  • Ce que peut apporter ce livre à un écrivain

    – Comprendre comment traiter d’un sujet profond en dosant justement les émotions du lecteur. Tomber dans l’apitoiement lasserait le lecteur. Survoler le sujet le rebuterait car il n’arriverait pas à entrer dans l’histoire.

    – Parfaire ses connaissances culturelles : même s’il ne s’agit pas d’une biographie, c’est un livre profondément encré dans un contexte historique, l’image de ce qui est arrivé à des milliers d’hommes et de femmes.

En conclusion, je n’ai pas regretté mon achat. Kinderzimmer est un livre à lire ! C’est avec plaisir que je découvrirais d’autres romans de Valentine Goby.

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